Marc Rousseau, Directeur de la Performance Worldskills France « Le partenariat avec Coverguard, ce n’est pas qu’un discours. Ce sont des actions concrètes et sincères »
Recherche de performance, dépassement de soi, innovation, transmission : autant de valeurs communes qui ont poussé les équipes des WorldSkills France à nous renouveler leur confiance pour les équiper lors des prochaines épreuves internationales. Mais pas seulement. Nos EPI jouent un rôle véritablement majeur dans la performance des compétiteurs, comme le précise Marc Rousseau, Directeur de la Performance au sein de l’organisation. Rencontre.
Vous êtes directeur de la performance de WorldSkills France. En quoi consiste cette mission ?
Marc Rousseau : Mon rôle est de mettre en œuvre un parcours de compétition, avec différentes étapes. La compétition nationale permet de décerner des médailles au niveau français, aux meilleurs dans chaque métier. Ensuite, parmi eux, nous faisons une sélection pour aller jusqu’à la compétition internationale. Tout ce parcours doit être réalisé de façon cohérente avec un programme conçu pour permettre à chacun de développer le maximum de performance, dans les meilleures conditions. L’objectif étant, à la clé, de décrocher des médailles dans les épreuves européennes et mondiales.
Comme cela a brillamment été le cas à Lyon, lors des WorldSkills 2024 !
Marc Rousseau : En effet, mon poste a été créé en 2021 pour répondre aux ambitions portées par l’association à l’approche de la compétition mondiale de 2024 organisée à Lyon. Nous souhaitions évidemment que la France se démarque lors de cette édition à domicile. Cela nous a menés à une véritable stratégie de performance et nous avions quatre ans pour la mettre en place et atteindre nos objectifs : intégrer le top 5 du classement mondial. Défi relevé et même dépassé puisque l’équipe de France est finalement arrivée à la 3e place ! C’est une vraie fierté.
« Grâce au collectif, nous repoussons tous nos limites personnelles »
Et un bel accomplissement ! Cela fait 20 ans que vous œuvrez en coulisse et accompagnez les différentes équipes de France qui se sont succédé dans la compétition. Auparavant en tant qu’expert-adjoint puis délégué technique.
Marc Rousseau : On dit souvent qu’on attrape le virus quand on intègre les Worldskills et qu’après, il est difficile de s’en défaire ! C’est vrai et ce virus, c’est d’abord le goût de la compétition. Même si je n’ai jamais concouru, je suis un compétiteur dans l’âme et j’aime les valeurs portées par l’organisation : le partage, la transmission. On apprend en permanence, on partage des expériences avec des gens du métier, partout dans le monde. C’est un bel esprit de fraternité qui nous anime. Et puis, nous sommes là pour les jeunes. Nous créons une cohésion d’équipe qui est incroyable. Grâce à ce collectif, nous repoussons nos limites personnelles. C’est une formidable aventure humaine qui transforment tous les jeunes qui la vivent et les organisateurs aussi.
Quelle a été la recette du succès en 2024 ?
Marc Rousseau : L’enjeu était de trouver tous les moyens de se dépasser. Dans cette aventure des Worldskills, nous avons un temps très court, très condensé pour permettre à chacun de connaître ce dépassement de soi. L’idée était donc de trouver comment maximiser rapidement la montée en compétence de chacun. Nous avons cherché à optimiser toutes les étapes et pas seulement celle de la préparation internationale comme c’était le cas auparavant. Nous avons planté le plus tôt possible la petite graine de la performance pour la faire pousser le plus vite possible.
« Une des valeurs que nous avons en commun : l’innovation »
Concrètement, qu’avez-vous mis en œuvre pour développer cette performance des compétiteurs et des experts ?
Marc Rousseau : Pour une compétition comme les Worldskills, il faut évidemment être au top sur les compétences métier. Nous avons donc beaucoup travaillé avec les experts et les équipes qui entourent les compétiteurs et transmettent leur savoir-faire. Et puis, nous avons aussi développé toute la partie préparation mentale et physique. Très important quand on évolue dans un environnement comme celui d’une compétition, assez inhabituel, très stressant, avec une forte concurrence et un enjeu très important. Cette préparation doit permettre d’être endurant et d’encaisser toute cette pression, le jour de la compétition mais aussi pendant l’entraînement. Les experts aussi en ont bénéficié pour être performants et pertinents dans leur posture de coach. Ils doivent savoir transmettre, encourager, organiser, juger…et tout ça dans un contexte international. Eux aussi ont besoin d’être accompagnés.
La force du collectif, la transmission, le dépassement : des valeurs que vous retrouvez chez Coverguard et qui vous ont incité à renouveler le partenariat avec notre marque pour la suite de la compétition ?
Marc Rousseau : Tout à fait ! Coverguard fait confiance aux jeunes en leur donnant des responsabilités pour progresser dans l’entreprise. C’est ce que nous faisons avec nos jeunes compétiteurs qui deviennent ensuite experts. Nous partageons aussi cette idée du dépassement de soi. Comme nous, Coverguard ne s’arrête jamais à la première difficulté et ne se contente jamais du minimum. Il y a une autre valeur commune : c’est l’innovation. Nous aussi, nous cherchons toujours à innover, à nous améliorer. Nous ne serions pas arrivés à ce résultat si nous ne nous étions pas sans cesse remis en question. Comme vous le faites avec le CoverLab lorsque vous invitez nos experts et nos compétiteurs à apporter des feedbacks sur l’utilisation des EPI que vous développez. Il s’agit de chercher le retour sur expérience pour s’améliorer.
« Le port de l’EPI a un impact physique sur le compétiteur et sur le résultat de la compétition »
La proximité avec nos partenaires est l’un de nos piliers fondamentaux !
Marc Rousseau : Ça se sent. L’équipe Coverguard vient nous voir régulièrement sur nos regroupements d’équipe de France, ils sont présents aux compétitions. Ils viennent nous soutenir et sont très engagés à nos côtés. Ils mettent en œuvre le partenariat de façon vraiment remarquable et sincère. Ce n’est pas qu’un discours, ce sont des actions concrètes.
Il y a ces valeurs communes et il y a aussi les produits Coverguard. Quel est le rôle des EPI dans la performance des compétiteurs WorldSkills ?
Marc Rousseau : L’EPI est important parce qu’il y a des risques et qu’il faut les gérer, en compétition autant qu’en entreprise. Ils permettent de protéger nos compétiteurs et nos experts. Pour cela, ils doivent être portés sans gêne et donc être bien conçus. Si des lunettes tombent tout le temps, c’est aussi du temps de concentration perdu et d’exécution perdu. Au contraire, si l’EPI est confortable, le compétiteur va le porter naturellement et éviter la faute. Il ne se mettra pas en danger et ne perdra pas de point dans la compétition. Car la sécurité est pleinement intégrée dans le barème de notation. Si les bonnes pratiques et les règles de sécurité sont appliquées, cela est pris en compte par le jury. Le port de l’EPI a donc un impact physique sur le compétiteur et sur le résultat de la compétition. Avoir un partenaire comme Coverguard, avec des EPI de qualité, c’est donc essentiel dans notre recherche de performance.
Comment voyez-vous la suite de ce partenariat récemment renouvelé ?
Marc Rousseau : Avec Coverguard, nous sommes dans une démarche d’amélioration continue. Nous travaillons sur les choix de gants, de vestes ou de lunettes de protection pour les prochaines échéances. Nous sommes également très en phase et heureux de vous accompagner dans cette nouvelle approche : « Every skill matters ». Aujourd’hui, c’est surtout la sérénité qui se dégage de notre collaboration qui favorise notre performance et notre réussite.
